La pêche
en Normandie
Quels atouts !
Si on te dit que la Normandie est, 2ème région de pêche maritime française, 1ère en coquillages de pêche, Y vivre, c’est bien, … y travailler, c’est comme un privilège !
D’Ouest en Est, de Granville au Tréport, la Normandie est une des rares régions à disposer d’un vrai littoral, et pas d’un petit !
Du haut de ses 650 km de côtes, jalonnées par 5 ports disposant de Halles à marées et de 2 Lycées maritimes, (rien que ça), la Normandie a tout pour plaire à celui ou celle qui veut découvrir, se former et s’épanouir dans les métiers de la mer.
Car la Mer, ce n’est pas seulement travailler comme marin. C’est aussi des emplois à terre.
On dit qu’un emploi en mer équivaut à 4 emplois à terre. Fais le calcul !
Avec plus de 2.000 marins embarqués, il en faut des têtes et des bras pour transformer, valoriser et vendre autant de produits, et pas n’importe lesquels !
En Normandie, on est les champions des coquillages de pêche (coquille Saint-Jacques et Bulot en tête) et aussi les céphalopodes.
Céphalo-quoi ? Encornet et Seiche, (les cousins du Poulpe).
On a aussi dans nos casiers, le roi des crustacés, le Homard, et aussi l’araignée, le tourteau, et plein d’autres…
Le poisson, est aussi très présent dans les captures normandes, notamment le Maquereau, la Roussette, la Dorade grise encore le Merlan.
Régale-toi, on pêche aussi beaucoup de poissons dits nobles type, Bar, Saint-Pierre ou encore Soles !
En résumé,
la pêche en Normandie, c’est :
650
km de côtes
1 600
marins
67.000
T de captures
5
Halles à Marées
Granville, Cherbourg, Port en Bessin, Fécamp, Dieppe
600
bateaux artisans
300
pêcheurs à pieds
85
espèces
2
lycées Maritimes
Cherbourg et Fécamp
2ÈME
Région de Pêche Maritime Française
1ère en Coquillages
Et on ne t’a pas tout dit !
Qui dit Pêche en Normandie,
dit Pêche artisanale !
En Normandie, ce n’est pas 10, 20, 30 … armements à se diviser les droits de pêche, mais bien 600 bateaux-artisans, (essentiellement moins de 16 mètres), des entreprises à taille humaine où tu peux être ton propre patron, qui pratiquent la pêche côtière, c’est-à-dire qu’ils rentrent et débarquent tous les jours. Seule une poignée (moins de 24 mètres) effectue des marées de quelques jours.
C’est d’ailleurs, la somme de toutes ces petites
entreprises, qui font qu’autant de structures
professionnelles existent en Normandie,
pour les soutenir et les épauler :
- le Comité Régional des Pêches qui a pour rôle de représenter et défendre les intérêts des pêcheurs,
- les Organisations de producteurs, (OPN et FROM Nord) qui ont pour mission de gérer les quotas (ce que les pêcheurs ont le droit de capturer) et d’optimiser la mise en marché de leurs produits,
- et enfin, Normandie Fraîcheur Mer, qui valorise la durabilité et la qualité des produits.
Pour nous, la Pêche artisanale, ce n’est pas une taille du bateau, mais un modèle social. Les gens de mer travaillent ici, vivent ici, vendent et valorisent le poisson ici. Ça fait vivre toute une chaine de valeurs, de la pêche à l’étal !
Le pêcheur a cette responsabilité de prendre conscience qu’il travaille un produit exceptionnel. On a une ressource limitée, on a donc intérêt à bien la gérer pour mieux gagner sa vie.
La Normandie s’inscrit dans une bonne dynamique : des bateaux neufs qui rentrent régulièrement aux ports, le plus beau gisement au monde de coquilles Saint-Jacques, une diversité d’espèces qui est gérée et organisée. Il faut faire savoir aux jeunes qu’en Normandie, ils ont cette richesse, ce privilège à portée de main.
Dimitri Rogoff
Président du Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins de Normandie.
